Le Prince de la Maison de David- Lettre 17

Lettre XVII

Mon cher père,

La dernière lettre que je t’ai envoyée, fut écrite pendant un extraordinaire tumulte qui prévalut dans la ville, tumulte dont j’ai promis de te donner le récit dans la présente lettre. Je vais le faire maintenant. Quand le matin de Pâque, le bruit se répandit partout que le Prophète de Galilée entrait dans la ville par la porte de Jéricho, toute la ville fut agitée et, des maisons et des boutiques, sortirent des gens qui tournèrent leurs pas dans cette direction. Marie et moi montâmes au sommet de la maison, espérant voir quelque chose ; mais partout n’était visible qu’une mer de têtes, de laquelle s’élevait un profond murmure, semblable à l’incessant bruit de l’océan frottant contre un rivage rocailleux. Le haut de la porte était visible de l’endroit où nous nous tenions ; mais il était noir des gens qui s’étaient entassés dessus pour regarder en bas. Finalement, Il fut entendu un bruit, comme d’une seule voix, qui fut suivi par une pression de la foule agitée qui avançait.

Le Prophète doit avoir franchi la porte” dit ma cousine, Marie, sans souffle. “Combien ils Lui rendent honneur. C’est la réception d’un roi !

Nous espérions qu’Il passerait à côté de notre maison, étant donné que nous étions sur l’une des artères principales, mais nous fûmes désappointées au moment où Il prit le chemin qui contourne le pied du Mont Sion et gravit la colline de Moriah pour le Temple. Une partie de la pente qui mène à la maison du Seigneur est visible de notre toit et nous eûmes la satisfaction de voir le Prophète à distance. Nous Le reconnûmes seulement parce qu’Il était en avance ; et les gens, pendant qu’ils marchaient à côté de Lui, Lui laissaient un petit espace. Le plus proche de Lui, dit Marie, était son cousin Jean, quoique à cette distance je ne pouvais pas l’avoir reconnu. Mais les yeux de l’affection d’une jeune fille, quoique doux comme ceux d’une colombe, sont aussi perçants que ceux de l’aigle. La tête de la foule disparut sous l’arc du Temple et des milliers et des milliers suivirent derrière. A l’arrière chevauchait, le jeune Centurion Romain, dont j’avais parlé auparavant, à la tête de quatre cents chevaux, pour faire régner l’ordre parmi cette grande masse. Marie ne put pas le reconnaître, disant que c’était trop loin pour dire de qui il s’agissait. Mais, je le reconnus, non seulement par son air et son allure, mais par son fanion écarlate qui flottait de sa lance de fer, fanion que je lui avais donné ; car il m’avait dit qu’il avait perdu celui que sa jolie sœur romaine, Tullia, lui avait donné. Et, comme il regrettait beaucoup sa perte, je le remplaçai par un autre, fait de mes propres mains. Comme ce fut un acte de gentillesse seulement envers un étranger, cher père, je sais que tu ne le désapprouves pas – quoique le fait de l’avoir fait pour un idolâtre ne peut te plaire. Mais je suis pleine d’espérance, cher père, que ce noble et excellent jeune puisse encore devenir Juif ; car il aime écouter mes enseignements des Prophètes et, la semaine dernière, il m’a dit qu’il ne pouvait pas se lasser de m’écouter lui lire des livres de Moïse et de sublimes psaumes du Roi David ; lesquels, a-t-il dit, surpassent tous les poèmes aussi bien dans sa langue qu’en grec. Ainsi par l’attention et la patience, je crois avec assurance qu’il peut être conduit à renoncer à sa foi idolâtre et à devenir un adorateur du dieu des armées.

La foule, aussi nombreuse que possible, ayant gagné le Temple par la grande entrée, il y eut pendant quelques minutes un profond silence. Marie dit :

Il est en train d’adorer ou d’offrir un sacrifice maintenant.

Peut-être »  dis-je  » s’adresse t-il au peuple et ils écoutent ses paroles.

Pendant que je parlais, il s’éleva du sein du Temple une bruyante, anormale et étrange protestation d’un millier de voix qui se transforma en une grande agitation. Les gens qui étaient dehors répondirent par un cri généralisé. Nous vîmes alors ceux qui étaient près des murs battre en retraite en descendant le flanc de la colline dans une terrifiante confusion, pendant que, pour augmenter la confusion, les chevaux romains chargeaient en montant la colline, cherchant à pénétrer la masse pour atteindre l’entrée, d’où les gens sortaient comme un fleuve vivant et secoué par la tempête et devant lequel la tête de la cohorte recula ou fut écrasée. Je retins mon souffle dans un épouvantable suspense, ne sachant pas la cause de cette effrayante scène à laquelle nous assistions, ni à quoi elle pourrait aboutir. Marie, qui savait que son père et son cousin étaient exposés à tout danger qui menaçait ceux qui étaient allés dans le Temple, fut vaincue par ses appréhensions d’un mal leur survenant et, cachant sa face dans ses main, elle tomba presque inanimée à côté de moi. Mon attention fut alors détournée de la scène sur le Mont Moriah vers elle et, la conduisant dans les appartements, je ne vis pas davantage ce qui suivit.

Mais il ne s’était pas passé un quart d’heure que le jeune Samuel Ben Azel, venu de Naïn la veille pour la Pâque avec sa mère, une parente lointaine de Rabbi Amos, entra et nous expliqua la cause de la scène à laquelle nous assistâmes, assurant en même temps Marie de la sécurité de son cousin et  de son père. Son récit fut le suivant :

Le Prophète Jésus étant entré dans le Temple avec la foule qui Le suivait pour voir ce qu’Il allait faire, trouva toutes les cours remplies de marchands, de changeurs de monnaie et de vendeurs de bétails pour le sacrifice. Des portions du lieu sacré étaient divisés, par des clôtures, en des boxes dans lesquels étaient des centaines de brebis et de bétail. Et entre chaque paire de colonnes de la vaste portique étaient assis, à leurs tables, des hommes dont le travail était de changer la monnaie étrangère, apportée par les Juifs en provenance de Grèce, d’Egypte, d’Elam, de Parthe et d’Afrique et qui étaient montés pour la Pâque, en monnaie de Jérusalem et en monnaie romaine, que seuls les vendeurs de bétails et brebis recevaient pour ce qu’ils vendaient. Sur son chemin pour l’intérieur du Temple, le Prophète trouva son passage si obstrué par les étalages et les tables des agents de change qu’Il devait les contourner et, souvent, faire demi-tour et prendre une moindre avenue couverte. Finalement, trouvant sur le linteau même de la cour des sacrificateurs, un sacrificateur lui-même engagé à une table comme changeur de monnaie et, à côté de lui, un Lévite gardant une étable pour vente de colombes et passereaux aux adorateurs, Il s’arrêta sur la marche et, se retournant, jeta ses calmes, terribles yeux (car ce fut alors terrible, alors qu’avant c’était doux) sur la scène d’un commerce bruyant et de change. Chaque face fut tournée vers Lui, dans l’attente. La moitié du marché fut suspendue et les acheteurs et les vendeurs dirigèrent leur regard, comme par une sorte de fascination mélangée avec un étrange respect et crainte, sur Lui. Ceux qui étaient autour de Lui s’éloignèrent de plus en plus, lentement mais irrésistiblement élargissant l’espace entre eux et Lui, ne sachant pas par quelle impulsion, jusqu’à ce qu’Il resta seul, sauf Jean son disciple, qui demeura à côté de Lui.

Le tapage dû aux achats et ventes baissa. Même le bruit du bétail et le cri des brebis s’arrêtèrent comme si une crainte surnaturelle avait saisi même les bêtes en sa présence ; et seul le doux roucoulement des colombes troublait le silence de mort de cet immense endroit qui, il y a un moment, fut la scène des jurons, cris, gens courant ça et là, achetant, vendant, son de pièces de monnaie et brouhaha des dizaines de milliers de voix ! C’était comme si un cyclone, balayant avec un vacarme assourdissant les éléments au dessus de l’océan secoué, avait été soudainement stoppé et suivi par un grand calme. Le silence était terrible ! Il arrêta le battement même de mon cœur. Chaque œil de l’immense foule semblait s’assujettir au Prophète, dans l’attente de quelque événement redoutable.

Je pensai au monde à l’avenir, rassemblé devant le tribunal de Jéhovah, attendant sa sentence. Les marches du Temple sur lesquelles Il se tenait semblaient être un trône et le peuple devant Lui attendant le jugement. Soudain, le silence qui était devenu oppressif, fut rompu par un jeune homme près de moi, qui donna libre cours à ses sentiments par un grand cri perçant et tomba inanimé sur le parquet en marbre. Il y eut un frisson général d’horreur, cependant le même silence craintif succéda à cette saisissante interruption. Ce cri intense avait parlé pour nous tous, donné l’expression et la sortie à ce que nous ressentions tous.

Soudain, la voix du Prophète fut entendue, claire, autoritaire et tonnant comme la trompette qui secoua Sinaï quand la loi fut donnée et fit trembler tout le peuple :

 

Il est écrit que la maison de mon Père sera appelée une maison de prière ! Mais vous en avez fait une caverne de voleurs ![1]

Il prit alors, du parquet à ses pieds, une petite corde, que quelqu’un avait laissé tomber, et, la doublant en forme de fouet, Il s’avança. Devant sa présence s’enfuirent les changeurs de monnaie, les sacrificateurs et les Lévites, les vendeurs de bœufs, les vendeurs de brebis, les vendeurs de colombes, se sauvant dans une telle hâte devant le déplaisir de sa contenance qu’ils abandonnèrent leurs biens à leur propre sort pour ne chercher que leur sécurité personnelle.

Sortez ces choses d’icicria le Prophètene faites pas de la maison de mon Père, une maison de marchandises ![2]

Une telle scène de confusion et de fuite, comme ce qui suivit alors, n’avait jamais été vue ! Toute la masse était dans un mouvement de recul. Je fus emporté par le flot. Les tables de monnaies furent renversées de tous côtés, mais même le plus avare ne pensa pas, à ce moment, à s’arrêter pour collecter quelques unes des pièces d’or et d’argent que des milliers, qui se bousculaient, foulaient à leurs pieds. Ce n’était pas devant le fouet de petite corde que nous fuyions car Il ne toucha personne avec ; mais c’était sa présence ! Nous fûmes chassés devant Lui comme la paille. Aux yeux de tous, le petit fouet semblait flamboyer au dessus de leurs têtes comme si ce fut l’ardente épée d’un ange destructeur. On ne pensait à rien sinon à la terreur, la fuite, l’évasion. En quelques temps, la cour des Sacrificateurs du Temple fut soulagée de toute âme  et nous fûmes chassés à travers la cour d’Israël et la large cour des Gentils, vers la porte Sud. Regardant en arrière, je vis que le Prophète ne poursuivait personne, mais Il se tenait seul, Maître et Seigneur du Temple. Le fouet n’était plus dans sa main ; et toute son attitude et l’expression de sa face avaient changé de leur impression de puissance terrible à un air de compassion profonde devant sa présence.

Mais je n’eus pas le temps de m’émerveiller devant cet extraordinaire changement, car la foule cherchait encore à fuir et m’emportait en avant et je perdis de vue le Puissant Prophète. A l’entrée, nous fûmes croisés par une cohorte de la cavalerie de Pilate et repoussés dans le Temple. La scène devint alors effroyable. Ce fut que avec les lances romaines devant et le Prophète derrière,  la foule craignant d’aller d’un côté comme de l’autre, les gens marchèrent les uns sur les autres, foulèrent à leurs pieds les plus faibles et remplirent l’air avec des jurons, des cris et d’horribles protestations dus, à la fois, à la douleur, à la rage et à la terreur. Comment je me suis sauvé, je ne sais pas ” ajouta Samuel alors qu’il achevait son récit “mais en me retrouvant hors de l’entrée, je cherchai aussitôt, avec des centaines de gens, un abri dans la ville et je suis content d’avoir atteint cet endroit de sécurité ; car les Romains parcourent les rues et font rentrer tous les gens dans leurs maisons.

Quand Samuel eut fini de parler, et nous étions émerveillés à cette nouvelle exhibition du puissant pouvoir du Prophète Jésus, la rue devant notre demeure fut remplie de personnes qui cherchaient leurs maisons. Certains criaient : “le terrible Prophète !”, d’autres : “les Romains !” et certains, par leurs plaintes, semblaient fuir par une peur égale les deux. Au milieu de ce tumulte, je m’assis pour t’écrire ma dernière lettre, pendant que les incidents étaient frais et de peur que d’autres évènements ne viennent chasser ceux-ci de mon esprit.

Ah, mon cher père, Jésus de Nazareth doit être réellement investi de pouvoir divin ! Lui qui, avec une parole et un regard, dit Rabbi Amos, peut ainsi repousser des milliers d’hommes devant Lui, pourrait faire fuir le monde entier de la terrible majesté de sa présence ! Mon oncle, Rabbi Amos, qui, à son retour du Temple, corrobora ce que Samuel avait déclaré, ajouta qu’alors que Jésus se tenait seul, possesseur des parquets des cours du Temple parsemés de pièces d’or, le souverain Sacrificateur s’avança vers Lui, avec une crainte mêlée de colère et Lui demanda par quelle autorité Il fit ces choses, voyant qu’Il s’était chargé de purifier le Temple.

Sa réponse fut : “la maison de mon Père ne doit pas être une maison de marchandises. Le zèle pour la gloire de son Temple m’a fait faire ces choses.[3]

Es-tu le Christ ?” demanda le Souverain Sacrificateur, se tenant toujours à une certaine distance de Lui.

Si je te dis que je le suis, tu ne croiras pas.

Quand Christ viendra, Il rétablira toutes choses” répondit le Souverain Sacrificateur.

Et j’ai commencé cette restauration en chassant du Temple ceux qui souillent et le restaurant pour être une maison de prières, selon ce que mon Père m’a ordonné.

Qui est ton Père ?” demanda Caïphe.

Dieu est mon Père ; et c’est pour faire sa volonté que je suis envoyé dans le monde. Je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est mon Père qui m’a envoyé. Il est écrit de moi : Il viendra soudain dans son Temple et sera comme un purificateur et un raffineur de l’argent.[4]

Quel signe montres-tu qui prouve que tu es envoyé et que tu as l’autorité de faire ce que tu fais ici aujourd’hui dans le Temple ?

N’as tu pas la preuve de mon pouvoir venant du ciel ?” répondit Jésus, étendant sa main vers la foule encore terrifiée ; et la posant alors sur sa poitrine, Il ajouta : “détruis ce Temple et en trois jours je le relèverai ! Puisse ceci être pour toi, o Sacrificateur, et pour toute la Judée, le signe que je suis envoyé par mon Père qui est au ciel. Comme Il m’a donné l’ordre, ainsi j’agis !

Suite à ceci, il y eut un grand murmure, dit Rabbi Amos car beaucoup de sacrificateurs, avec Anne aussi, avaient pris courage et s’étaient approchés pour écouter.

Il ne peut pas être un homme juste” dit Anne “ni faire l’honneur de Dieu, s’il voudrait que nous détruisions le Temple !

Cependant, s’il n’est pas envoyé de Dieu, d’où a-t-il ce pouvoir sur les hommes ?” répondit un autre.

Il le fait par Beelzebub, dont il est sans doute le prophète” dit Anne à haute voix “car un vrai prophète ne chercherait pas la destruction de la Maison sainte de Dieu.

Sur ce il y eut une multitude de voix, certains criant une chose, et certains une autre ; mais la plupart affirmaient qu’ils croyaient que Jésus était un homme juste et un prophète divin. Caïphe, à la fin, obtint le silence et Lui dit avec respect et crainte :

Es-tu ce Christ des Prophètes ?

Je suis !” répondit le Prophète calmement et fermement ; et levant les yeux au ciel, Il ajouta de façon impressionnante, “Je suis venu de Dieu !

Quand, ajouta mon oncle, Anne entendit ceci, il éleva sa voix dans une exclamation d’horreur et cria :

Entendez-vous ce blasphémateur ! Chassons-le du Temple qu’il pollue !

Mais personne n’osa s’approcher du Prophète, dont le puissant pouvoir avait été si récemment exprimé dans l’expulsion des marchands et acheteurs de ce lieu sacré.

Rendez témoignage” dit-Il alors, triste plutôt que fâché “que je suis venu chez les miens et vous ne m’avez pas reçu. Ce Temple de mon Père, duquel vous voulez me faire sortir, ne sera plus la demeure et l’autel de Jéhovah. Le jour vient où votre prêtrise sera ôtée et donnée aux autres et, parmi les Gentils, s’élèveront au nom de mon Père, sur chaque colline et dans chaque vallée de la terre, de saints temples dans lesquels Il se plaira d’habiter ; et les hommes n’auront plus besoin d’adorer Dieu dans Sion, mais dans tous les endroits, la prière et la louange seront offertes au Très Haut. Ce Temple, que vous avez pollué, sera détruit et vous serez dispersés parmi les nations parce que vous n’avez pas reconnu le temps de la miséricorde de Dieu.

Ayant ainsi parlé, le Prophète quitta le Temple, laissant le Souverain Sacrificateur, les sacrificateurs et les lévites debout Le regardant, sans pouvoir dire un mot. Rabbi Amos qui vit et entendit tout ceci, dit que rien ne pouvait avoir été plus frappant que le contraste présenté entre les deux hommes ; le Souverain Sacrificateur et Jésus (si c’est légal de L’appeler un homme, cher père) pendant qu’ils parlaient l’un à l’autre, l’un vêtu d’habits somptueux, avec une éclatante tiare sur son front, son port noble et imposant, ses cheveux et sa barbe blanche comme neige et son apparence majestueuse et splendide avec une richesse extérieure ! l’autre jeune, habillé en vêtements grossiers avec un manteau gris galiléen enveloppé autour de Lui, des sandales usées à ses pieds, et tout son habit pauvre et couvert de poussière de son voyage à pied depuis Béthanie ; pendant que la sévère tristesse de sa face, qui semblait parfaitement et de manière touchante assagie par la prière et la souffrance, contrastait fortement avec la sévère et rude face de Caïphe, rougie de colère et d’hostilité envieuse.

Il sortit du Temple à pas régulier, ne regardant pas en arrière à ses ennemis, ni n’étant suivis par eux. Je vis Jean Le rejoindre et me hâtai de lui demander de L’inviter à ma maison pour séjourner et manger la Pâque avec  moi, mais Il disparut et je le perdis de vue. Mais à l’entrée, je croisai un homme qui sautai et chantait, que le Prophète avait guéri par un toucher au moment où Il sortait, quoique l’homme avait été paralytique pendant presque trente ans. Ainsi, cette puissante personne ne cesse jamais de faire le bien.

Tel est, mon cher père, le récit donné par Rabbi Amos de ce qui se passa dans le Temple. Que Jésus est le Christ est hors de doute maintenant ; car Il L’a ouvertement déclaré au Souverain Sacrificateur.

Adieu, père, chéri. Les serviteurs apportent les rameaux pour les tentes et je dois clore cette lettre, avec des prières au Dieu de nos pères pour ta paix et ton bien être.

Adina.

[1] Matthieu 21 :13

[2] Jean 2 :16

[3] Jean 2 :17 ; Psaumes 69 :10

[4] Malachie 3 :1 ; 3 :3