Le Prince de la Maison de David- Lettre 26

Lettre XXVI

Mon cher père,

Dans ma dernière lettre, je t’ai dit que Lazare était mort ! Je t’écris ce te dire que celui qui était mort est vivant. Lazare vit ! Celui que je vis mort et enterré et scellé dans la cave rocailleuse de la tombe, vit de nouveau, venant de la mort ; et en ce moment, pendant que j’écris cet extraordinaire récit, j’entends sa voix sur la véranda, alors qu’il est occupé à relater avec une profonde crainte, ce qui a transpiré à son sujet à la foule de gens étonnés venus de Jérusalem. Même Pilate, le Procurateur Romain, arrêta son chariot à la porte ce matin, pour voir le Lazare qui fut une fois mort, et parler avec lui.

Comment, mon cher père, comment trouverai-je le langage adéquat pour te dire tout ce qui est arrivé dans ces dernières vingt quatre heures ! Comment te ferai-je pleinement croire le merveilleux récit pour lequel j’ai pris ma plume pour écrire. Je ne sais pas comment commencer ce merveilleux récit car la joie m’empêche de mettre mes idées en ordre et de te présenter les faits de façon intelligente. Dieu s’est réellement souvenu une fois encore de son peuple élu d’Israël, et a montré son pouvoir parmi nous !

Tu dois avoir été déjà  informé par moi comment Lazare s’affaiblit rapidement après sa soudaine attaque d’hémorragie de la poitrine et qu’il mourut aussitôt ; et comment, dans l’espoir qu’Il éviterait la mort, on envoya en premier appeler Jésus pour venir à lui. Mais Bethabara était à une longue journée de voyage et avant que le messager ne L’atteigne, l’âme de son ami était partie. Le jour suivant, il fut enterré ; une très grande foule de gens de la ville de Béthanie et de Jérusalem était venue à son enterrement ; car il était beaucoup aimé ! Même le chariot de la noble dame, Lucia Metella, la bonne et vertueuse femme de Pilate, était présente pour honorer les obsèques de celui qui n’avait d’autre renommée que ses vertus.

La procession funéraire était si longue que les étrangers faisant une pause, demandaient quel grand maître en Israël ou quelle personne considérée, était emmené au sépulcre.

Certains répondaient “Lazare, le laborieux scribe !” D’autres disaient “un jeune homme qui a dévoué sa vie pour honorer sa mère !” D’autres répondaient, comme Lazare lui-même s’il était vivant, les aurait amenés à dire :

“C’est Lazare, l’ami de Jésus !”

Vivant, ceci était son titre de fierté ; et mort, il n’en aurait pas voulu d’autre. Ah, cher père, puisse le jour venir encore où tu estimeras un tel titre beaucoup plus honorable que l’or de l’Egypte, ou toute la gloire de ta fière descendance d’Abraham et de David !

L’endroit où ils devaient le mettre était la cave dans laquelle son père et sa mère furent enterrés. C’était dans une profonde et sombre vallée, fortement ombragée par des cyprès des palmiers, des grenadiers ; et un large tamaris poussait, avec ses majestueuses branches, étreignant le sommet du retiré endroit du sépulcre, pendant qu’une abrupte falaise du Mont des Oliviers était suspendue de façon menaçante par dessus. De son sommet, où j’étais montée la nuit précédente, regardant en direction de Jérusalem sont visibles les majestueuses hauteurs du lointain Temple et les remparts martiaux de la cité de David, pendant que la lumière du soleil, se projetant sur l’éblouissante bouclier d’une sentinelle qui se tenait sur sa haute tour de garde, le faisait briller comme un petit soleil. Le lointain son d’un clairon romain venant de la tête d’une cohorte, qui venait juste de sortir d’un défilé, parvint alors doucement et musicalement à nos oreilles, alors que nous nous tenions en silence autour du bocage où nous devions placer le mort. Aemilius, le Centurion était aussi présent, portant une écharpe blanche par dessus sa cuirasse d’argent, en signe de peine ; car il aimait Lazare. De lui, cher père, je n’ai pas parlé récemment ; car si je devrais commencer à écrire de lui, je n’aurais pas de place dans mes lettres pour tout autre thème. Tu le verras bientôt et jugeras de toi même combien il est digne de ta confiance, et de tout l’amour de mon cœur. Je suis si reconnaissante à toi, cher père, de ne pas refuser ton consentement pour notre union, mais seulement de le garder jusqu’à ce que tu auras rejoint Jérusalem. Les courants bénis emportent ta barque rapidement vers Jaffa, afin que je puisse aussitôt t’embrasser et te présenter le noble Aemilius, qui est aussi fidèle adorateur de notre Dieu que s’il fut un fils d’Abraham par naissance, plutôt que par adoption.

Les rites sacrés au bocage étant terminés, ils soulevèrent de la bière le corps du jeune homme mort et quatre jeunes, aidés par Aemilius à la tête pour le soutenir, le portèrent dans la caverne béante. Pendant un instant, ils s’attardèrent à l’entrée afin que Marie et Marthe puissent avoir encore un regard et imprimer sur ses lèvres glacées un dernier baiser, presser une fois encore sa tête inconsciente à leur amour et leurs cœurs brisés. Je jetai aussi un regard sur lui, pleurant à leur peine et peinant de voir une si noble face, belle comme de l’albâtre ciselé, dur le point d’être confiée à un répugnant ver du caveau. Il fut si bon, surpassant tous ses compagnons en toutes choses grandes et pures, et doux de caractère, que mes larmes, librement, coulèrent.

Les jeunes hommes s’avancèrent lentement dans l’obscurité de la cave.

“Oh, ne le retirez pas pour toujours loin de ma vue ! Oh, mon frère, mon frère, que ne suis-je pas morte pour toi ! Car je suis dis posée à me coucher avec le ver et l’appeler ma sœur, et à m’endormir dans les bras de la mort, comme sur le sein de ma mère, afin que tu puisses vivre ! Tu étais heureux et honoré et devrais avoir vécu ! Oh, frère, qu’ils ne te retirent pas pour toujours loin de ma vue ! Sans toi, comment la vie sera t-elle vie ?”

Aemilius entra dans la tombe, et tendrement, la séparant du corps, sur lequel elle s’était jetée dans un éloquent abandon de sa grande peine, il la conduisit et, me faisant signe, la plaça dans mes bras.

Marthe portait sa peine avec plus de sang-froid, mais sa face exprimait combien elle était profondément émue intérieurement, façon de dire adieu pour toujours à son unique frère, à son bien-aimé Lazare, le solide rocher qui avait toujours présenté son front au choc des vagues orageuses de cette vie, au moment où elles les menaçaient Marie et elle, une tour de force pour elles dans le jour de trouble et une fontaine intarissable de sainte joie domestique.

Le corps étant placé dans une niche creusée dans le rocher, il fut décemment recouvert d’un manteau tombal, sauf la calme face, qui fut enveloppée, tout autour, d’un linge blanc comme neige.

Les jeunes filles s’avancèrent et jetèrent des fleurs sur sa tête et abondantes, abondantes furent les larmes sincères, coulant des paupières des hommes comme des celles des vierges, qui rendirent hommage à son mérite. Les cérémonies d’enterrement terminées, cinq hommes forts replacèrent la lourde porte de pierre, bien ajustée, à l’entrée de la cave et ainsi protégèrent celle-ci. La porte fut ajustée dans une emboîture, de sorte qu’il fallait le même nombre de personnes pour l’ôter.

Au moment où ils se retirèrent avec les cœurs lourds après cette dernière tâche pour le bien-aimé mort, le soleil déclina au delà des collines bleues d’Ajalon à l’Ouest, dans un lac d’or. Pour apprécier le coucher du soleil et soulager nos émotions de tristesse, je me retirai avec Marie au sommet de la colline, d’où je vis le soleil dorant le pinacle du Temple et le faisant apparaître comme une gigantesque lance levée vers le ciel. Des Lévites en plein sacrifice du soir vint, adouci par la distance, le chant profond du service du Temple, émis par un millier de voix. Le nuage provenant du sacrifice de l’autel s’éleva lentement dans l’air calme et, captant la splendeur de derniers rayons solaires, il brilla comme si ce fut la colonne  de nuage et de feu qui se tenait au dessus du tabernacle dans le désert. Les ouvriers dans les champs se hâtaient vers les portes avant qu’elles ne soient fermées pour la nuit par les gardes romains ; et les habitants des villages se dépêchaient de peur qu’ils ne soient gardés dans la ville pour la nuit.

Il y avait un sacré silence dans l’atmosphère apathique qui semblait être en sympathie et touchante harmonie avec la scène que nous venions de vivre à côté.

Avec Marie appuyée sur mon épaule, sanglotant, je m’assis sur un rocher, abandonnant mon cœur à la douce influence de l’heure. Nous étions seules, en dehors d’Aemilus qui avait chevauché après nous, anxieux pour notre sécurité, et qui s’assit sur son cheval tout près, fixant son regard sur la beauté de la scène du soir. Marthe et ma cousine, avec Jean, étaient retournés à la maison, maintenant désolée, dont Lazare avait été la lumière et l’honneur.

“Je suis plus calme maintenant” dit Marie, après avoir levé sa tête un moment en regardant ma face, ses yeux splendides brillants pleins de larmes jusqu’au bord ; “je suis mieux maintenant ! La paix de doux cieux semble être descendue et être entrée dans mon cœur. Les cieux de  mon âme sont aussi clairs, purs et pacifiques que ceux au dessus de moi. L’esprit de Lazare envahit et sanctifie tout ce que je vois ! Je ne vais plus pleurer. Il est heureux maintenant, très heureux et essayons d’être saints et d’aller vers lui car il ne peut pas revenir vers nous.”

A ce moment, nous entendîmes les bruits des sabots des chevaux ! Aemilius sortit, de ce fait, de sa rêverie, retrouva son siège et posa sa main sur son épée ; car quoique les Romains avaient la domination dans notre pays, comme conquérants, ils n’étaient pas aimés ; et rarement une semaine passe sans conflit entre les soldats de la légion et les gens ordinaires parmi les Juifs ; et même les officiers ont été attaqués quand, voyageant loin de Jérusalem, ils ne sont pas suffisamment accompagnés.

Par conséquent, Aemilius, qui n’avait avec lui que son serviteur Celte aux cheveux blancs, Frwynn, se prépara à recevoir un ennemi ou accueillir ses amis. Le moment suivant, autour d’un rocher saillant du contrefort du Mont des Oliviers, apparut un cavalier dans un costume sauvage et guerrier d’un Ismaélite du désert, brandissant une longue lance en l’air ; ensuite un autre puis un autre similairement habillés et armés, et montés sur de superbes chevaux du désert, furent irruption. Ils furent immédiatement suivis par un grand jeune homme d’apparence hardie, dans un riche costume moitié grec, moitié arabe, quoique ses traits sombres et élégants étaient décidément israëliens. Il montait un superbe cheval abyssinien et était assis sur son dos comme le Centaure païen que j’avais lu dans les livres latins qu’Aemilius m’avait donnés à lire. Nous ayant vues, il ralentit son cheval, sourit et agita sa main couverte de perles avec une splendide courtoisie ; mais à la vue d’Aemilius, ses yeux sombres jetèrent des éclairs et bondissant sur son étrier à ses pieds, il brandit son étincelant “falchion” vers lui et fonça sur lui avec un cri, comme le son d’une trompette !

Le brave soldat Romain reçut la charge en tournant son cheval légèrement et en tenant le bout de fil sur la lame de sa courte épée.

“Nous nous rencontrons enfin, o Romain !” cria ce chef sauvage et plein d’allant au moment où il tournoya son cheval comme un éclair et une fois encore fonça sur le chevalier romain armé de fer.

“Oui, Barabbas, et avec joie je te salue” répondit Aemilius, plaçant un clairon à ses lèvres.

En entendant le son clair du clairon réveillant l’écho du Mont des Oliviers, le redoutable chef voleur, dont tu m’as entendu parler auparavant, cher père, dit de façon arrogante et avec un regard de mépris :

“Toi, un tribun et commandant d’une légion, tu appelles pour de l’aide, quand je t’offre une bataille égale, main à main, et ne demande aucune aide des lances de mes propres hommes ?”

“Je ne connais pas de bataille égale avec un voleur. Je te pourchasserai comme je le ferai pour le loup et les bêtes sauvages du désert” répondit Aemilius, le pressant de près. A un signal du voleur chef, ses quatre hommes, qui avaient arrêté leurs chevaux à une courte distance, prés de la tombe de Lazare, émirent un cri perçant comme l’aigle, qui me fit glacer le sang, et descendirent comme le vent pour vaincre Aemilius.

Jusqu’ici, j’étais restée comme stupéfaite en étant une spectatrice involontaire d’une bataille soudaine ; mais en voyant son danger, je fus à ses côtés, sachant à peine comment j’atteignis cet endroit.

“Retire-toi, chère Adina” dit-il autoritairement, “j’aurai à te défendre ainsi que moi-même, et ces barbares donneront assez à faire à mes deux mains.”

Pendant qu’il parlait, il tourna la tête de son cheval pour faire face au quadruple choc et je m’échappai, je ne sais comment, avec l’impulsion de me hâter à Béthanie pour du secours. Mais le ciel interposa son aide ! Un détachement des gardes du corps de Pilate, qu’Aemilius avait laissé dans un bocage d’olives pour bivouaquer et se rafraîchir ainsi que les chevaux ayant entendu l’appel du clairon de leur chef, monta alors au petit galop la colline, une vingtaine d’hommes armés, des barbus Gaulois, qui avaient servis en Bretagne contre les Pictes. A leur vue, Barabbas et son groupe s’enfuirent comme des pigeons sauvages poursuivis par un nuage de faucons Ituréens. Cependant, Barabbas se retourna plus d’une fois pour défier ses ennemis. Aemilius arriva aussitôt à son côté, saisit la ceinture cramoisie qui encerclait sa taille et le tint ainsi, tous les deux se battant alors qu’ils chevauchaient. La troupe romaine survint et, après une bataille désespérée, le célèbre voleur chef fut attrapé vivant, quoique blessé de plusieurs plaies, et attaché avec sa propre ceinture à la colonne d’une des tombes. Aemilius n’était que légèrement blessé et je vis la vive joie qui brillait dans ses yeux, du fait d’avoir enfin capturé l’intrépide chef bandit, qui avait si fréquemment échappé auparavant, et attrapé celui pour lequel il avait fait tant de tentatives. Enfin, il avait en son pouvoir la terreur de tout le pays entre Jéricho et Jérusalem, tenue captive. Le prisonnier souriait, toujours orgueilleusement agressif, et regardait avec arrogance même dans ses liens. Ses hommes furent aussi capturés et, les confiant avec leur chef à la charge de ses soldats pour être emmenés à la prison de Jérusalem, Aemilius nous rejoignit, Marie et moi, et nous accompagna à la maison des deux sœurs.

Il paraît que Barabbas, enhardi par la rumeur selon laquelle un riche groupe de marchands devait quitter Jérusalem au point du jour, s’était avancé prés de la ville avec quelques suiveurs pour se dissimuler en attendant sa sortie et ainsi suivre son sentier jusqu’à ce qu’il soit arrivé au défilé dans les montagnes de Béthel où sa troupe se tenait en embuscade ; et ce fut pendant qu’il cherchait un refuge contre tout regard parmi les tombes sur le flanc du Mont des Oliviers qu’il tomba soudainement sur nous. Aemilius dit qu’il sera assurément crucifié pour ses nombreux crimes. Terrible punition ! et pour quelqu’un si jeune comme ce voleur du désert d’en arriver à une telle mort ignominieuse et agonisante ;  condamné à être suspendu pendant des heures sous les rayons solaires par ses pieds et mains lacérés, jusqu’à ce que, à la fin, la mort survienne par lent épuisement de tous les pouvoirs de la nature. Je suis étonnée qu’une nation si polie et si humaine comme Rome puisse infliger une telle mort cruelle et agonisante, même s’il s’agit de malfaiteurs. La semaine dernière, alors que je marchais avec mon oncle Amos parmi les sépulcres des rois, hors de la porte du Nord et, étant empêché de rentrer par cette même porte par le passage d’un détachement romain en marche pour réprimer une insurrection en Samarie, nous passâmes par la porte de l’Ouest. Pour atteindre celle-ci, nous devions traverser la Place du Calvaire où deux croix étaient érigées ; sur l’une était accroché le corps encore vivant d’un Juif séditieux, exécuté sur ordre du Procurateur. Il se tordait de façon effrayante, pendant que ses gémissements pénétraient mon cœur. Je me couvris le yeux et les oreilles et demandai à Rabbi Amos de nous dépêcher pour quitter un tel terrible spectacle. Pourtant c’était en pleine vue de la ville et de la route ; et plusieurs spectateurs, des hommes comme des femmes, s’attardaient pour regarder. Ignominieuse, réellement, doit avoir été la vie d’un homme pour être condamné justement de souffrir une telle mort.

Dans cette lettre, père chéri, j’avais l’intention de te relater comment Lazare a été ramené à la vie, mais c’est déjà trop avec ce qui précède, que je le reporte pour ma prochaine lettre. Mais, crois-moi que Lazare est vivant et bien portant, et des milliers affluent à Béthanie et se pressent dans la maison pour apprendre cette grande chose qui est arrivée. Je te dirai seulement, pour clore cette lettre, que ce fut Jésus qui le ressuscita de la mort. Ce Prophète de Dieu au sujet duquel tu as encore du doute s’Il est le Messie ou non ! Ah, c’est Lui qu a ressuscité le fils de la veuve de Naïn – qui marcha sur la mère à une lieue de l’embarcation de ses disciples – qui calma la tempête par une parole de son pouvoir – qui nourrit cinq mille hommes avec cinq livres de pain – qui guérit le fils du noble Hadad – qui ressuscita la fille du dirigeant Galiléen, Jaïrus –qui restaure le sourd, l’aveugle, le muet par une parole, un toucher, un regard – dont le sentier et la vie sont entourés d’une telle multitude de témoignages à son pouvoir surnaturel, de prophéties, de puissantes œuvres et éclatants miracles – ah, mon cher père, est-Il seulement un homme ordinaire ?  Est-Il un imposteur ? Oh, n’est-Il pas, n’est-Il pas le Fils de Dieu – le Messie des Prophètes – le Lion de la tribu de Juda – le Libérateur et future gloire d’Israël ? N’est-Il pas Celui sont Abraham vit le jour de splendeur au loin ? N’est-Il pas le Shilo que le patriarche Jacob vit se lever pour manier le sceptre d’Israël ? N’est-Il pas le puissant Fils de Dieu au sujet duquel la brûlante plume d’Esaïe écrit en ces mots d’inspiration :

“Un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; et on appellera son nom : Merveilleux, Conseiller, Dieu Puissant, Père Eternel, Prince de Paix. Il s’assiéra sur le trône de David et l’établira avec justice et jugement, dès maintenant, même pour toujours.”[1]

Pense à ces choses, cher père, oh, médite-les bien et ne laisse pas la pauvreté de Jésus être une pierre d’achoppement pour ta foi en Lui comme étant le Messie. Qu’Il ait ressuscité Lazare de la mort est seul une évidence suffisante pour moi qu’Il est le Fils de Dieu.

Ton affectueuse fille,

Adina.

[1] Esaïe 9 :5,6